La traduction, c'est cool !

En traduisant, je voyage depuis mon bureau…

En traduisant, je voyage depuis mon bureau…

Pendant le confinement, je n’ai pas qu’écrit des articles de blog tous les jours, fait du pain au levain et lu des livres sur la terrasse (même si tout ça m’a bien occupée).

Malgré mes messages d’espoir publiés ici chaque jour pour me donner du courage et me rassurer qu’être cloîtrée à la maison ne signifiait pas forcément être inactive, inutile ou désengagée, j’étais bel et bien stressée. La crise en tant que freelance, ça m’a inquiétée. Grave.

Après un petit moment de sidération, je me suis assez vite dit que je n’avais rien à perdre. Autant tenter de nouvelles expériences.

C’est ainsi que j’ai postulé pour être la traductrice du nouveau site français du réseau de soutien aux journalistes, IJNet, porté par l’association américaine International Center for Journalists. Mon expérience dans le domaine jusque là ? Traduire quelques textes du français vers l’anglais dans le cadre de mes anciens emplois, traduire un discours de mariage dont l’assistance était très multiculturelle et beaucoup d’énervement devant certaines des traductions des séries sur Netflix. Aux Etats-Unis, ils donnent plus leur chance aux gens qui démarrent, n’est-ce pas ?

Surprise des surprises, après un test de 2 heures bien corsé, j’ai été choisie pour la mission. Démarrer une nouvelle mission et un nouveau métier pendant une crise apocalyptique, si c’est pas un signe que les choses vont s’arranger !

Depuis mai, je m’occupe donc de la traduction de l’anglais vers le français d’articles traitant de pratique journalistique : des 6 hacks à connaître en tant que journaliste d’investigation aux bienfaits du yoga contre le stress que vivent les journalistes en passant par un récapitulatif des accusations portées contre la journaliste philippine Maria Ressa, les sujets s’enchaînent et se ressemblent peu. Le projet démarre tout juste en France et avec ma binôme Sophie, responsable éditoriale du site en français, nous avons tout à construire. J’apprends énormément à la lecture des articles et je redécouvre l’anglais comme le français à chaque nouvelle commande. Un plaisir !

J’ai postulé en suivant un instinct qui me disait depuis un moment que ce métier me plairait beaucoup et je ne me suis pas trompée. On dit que la crise permet le renouveau ; je suis bien heureuse d’avoir pu profiter de celle-ci pour ajouter une nouvelle corde à mon arc !